Saurolophus

Saurolophus Brown, 1912 est un dinosaure herbivore qui vivait au Crétacé supérieur en Asie et en Amérique du Nord.



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Saurolophus
 Saurolophus
Saurolophus
Classification
Règne Animalia
Sous-embr. Chordata
Classe Sauropsida
Super-ordre Dinosauria
Ordre Ornithischia
Super-famille Hadrosauroidea
Famille Hadrosauridæ
Sous-famille
Genre
Saurolophus
Barnum Brown, 1912
Espèces de rang inférieur
  • S. osborni Brown, 1912 (type)
  • S. angustirostris Rozhdestvensky, 1952
  •  ?S. kryschtofovici Riabinin, 1930 (dubious)
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Saurolophus Brown, 1912 est un dinosaure herbivore qui vivait au Crétacé supérieur en Asie et en Amérique du Nord.

Étymologie

Saurolophus veut dire "lézard à crête".

Le Saurolophus a été découvert grâce à un matériel comprenant des squelettes presque complets, nous donnant une image claire de son anatomie. Le S. osborni, la plus rare des espèces découverte dans la province d'Alberta mesurait à peu près 9.8 mètres de long, avec un crâne d'un mètre de long [1]. Son poids est estimé à 1.9 tonnes [2]. [2] Le S. angustirostris, l'espèce découverte en Mongolie était plus grand; le squelette type mesure en gros 12 mètres de long, et de plus gros restes ont été découverts [2]. Mise à part la taille, ces deux espèces sont quasiment semblables [3].

Sa caractéristique la plus différente est sa crête crânienne, qui est présente chez les jeunes individus mais plus petite.

Une corne projetée vers l'arrière

Ce dinosaure est typique de la famille des hadrosauridés, grands dinosaures à bec de canard caractéristiques de la fin du Crétacé. Comme les autres hadrosaurinés, il était pourvu de pattes postérieures puissantes et allongées et d'un corps plus plutôt massif parcouru sur toute la longueur du dos d'une sorte de «voile» basse constituée par un allongement des vertèbres. La caractéristique principale de Saurolophus, cependant, permettait de le distinguer de n'importe quel autre hadrosaure : il était pourvu en effet d'une sorte de corne projetée vers l'arrière à la partie postérieure du crâne.

La corne était constituée d'un os plein, au contraire de la structure de Parasaurolophus qui lui était apparenté, et c'était une extension directe de l'os nasal. Sa structure a conduit quelques paléontologues à supposer qu'il existait une masse de tissu spécifique au-dessus de la région nasale, qui pouvait être «gonflée» pour produire des sons, qui ressemblaient peut-être à des mugissements spécifiquement puissants. La crête pouvait agir comme un support de ce «sac», et il en agrandissait la surface et l'efficacité. Évidemment on n'a aucune preuve de l'existence d'une telle structure, mais dès instant que sans doute ces adrosaures vivaient en troupeaux, la possibilité d'émettre un type spécifique de sons particulièrement puissants pourrait avoir été un moyen de communication intraspécifique particulièrement efficace, même à de longues distances.

Classification

Barnum Brown, qui a décrit les premiers spécimens classa le Saurolophus dans sa propre sous-famille Saurolophinæ, le rand inférieur au "Trachodontidæ" (=Hadrosauridæ). Dès lors, elle incluait aussi le Corythosaurus et l'Hypacrosaurus, les seuls exemples bien connus de ce qui deviendra les Lambeosaurinæ [4].

Découverte

Une photographie du squelette de Saurolophus, découvert par Barnum Brown en 1913.

Barnum Brown a été le premier à découvrir et décrire les restes du Saurolophus en 1911, incluant un squelette quasi complet (AMNH 5220). Désormais exposé au American Museum of Natural History, ce squelette de dinosaure était le premier découvert au Canada. Il a été découvert dans les roches du Maastrichtien, le dernier étage stratigraphique du Crétacé supérieur.

Deux espèces sur deux continents

Saurolophus a été décrit pour la première fois en 1912 par Barnum Brown dans l'Alberta (Canada) avec l'espèce S. osborni. Bien après, en 1952, Rozhdestvensky   (en) a découvert une espèce comparable à l'autre bout du monde, en Mongolie, et l'a nommé S. angustirostris (du fait que la corne était plus allongée en comparaison de l'espèce nord-américaine). C'est là une preuve de plus qu'au Crétacé supérieur l'Asie et l'Amérique du Nord étaient reliées et qu'il y avait entre elles un échange de faune énorme. Aujourd'hui, cependant, quelques paléontologues insistent sur le fait que les deux espèces de Saurolophus ils appartenaient à deux genres différents, même s'ils étaient étroitement apparentés. D'autres soutiennent que S. angustirostris et S. osborni devraient être classés dans la même espèce.

Paléobiologie

Modèle de Saurolophus, Silesian Central Park.

Le Saurolophus devait être un herbivore bipède/quadrupède, s'alimentant de diverses plantes avec un crâne qui lui aurait permis d'adopter un mouvement de broiement comparable à la mastication. Ses dents étaient constamment remplacées et conservées dans les batteries dentaires qui contenaient des centaines de dents, uniquement une poignée d'entre elles étaient utilisées en même temps. Les plantes devaient être coupées par son large bec et maintenues dans la mâchoire par un organe comparable à une joue. Il pouvait s'alimenter de plantes localisées jusqu'à 4 mètres de hauteur. Le S. angustirostris a du être un grand herbivore important de la Nemegt Formation, mais le S. osborni était rare dans l'Horseshœ Canyon Formation et a du être en compétition avec les autres dinosaures à bec de canard (l'Edmontosaurus et l'Hypacrosaurus).

Notes et références

  1. (en) Richard Swann Lull, Hadrosaurian Dinosaurs of North America, Geological Society of America, 1942, p.  226 
  2. (en) Donald F. Glut, Dinosaurs : The Encyclopedia, McFarland & Co, Jefferson, North Carolina, 1997 (ISBN 0-89950-917-7) , «Saurolophus», p.  788-789 
  3. (en) David B. Norman, The Age of Dinosaurs in Russia and Mongolia, Cambridge University Press, Cambridge, 2000 (ISBN 0-521-55476-X) , «Ornithopods from Kazakhstan, Mongolia and Siberia», p.  462-479 
  4. Barnum Brown, «Corythosaurus casuarius, a new crested dinosaur from the Belly River Cretaceous, with provisional classification of the family Trachodontidæ», dans Bulletin of the American Museum of Natural History, vol.  33, no 55, 1914, p.  559–564 [texte intégral (page consultée le 2007-04-29) ] 

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